Le nombre d'écoles françaises explose

Ottawa, le 13 octobre 2016 – Le Conseil des écoles catholiques du Centre-Est (CECCE) a procédé cet après-midi à l’inauguration officielle de sa 42^e école élémentaire, soit l’école élémentaire catholique Notre-Place… L’école étant souvent le point rassembleur de la communauté, un lieu porteur d’espoir et d’avenir, le Conseil voulait choisir un nom se voulant un hymne à l’affirmation de notre fierté de faire partie de la francophonie… Notre-Place fait donc référence à la chanson thème des Franco-Ontariens, Notre Place, écrite par le chanteur et compositeur Paul Demers, en collaboration avec le compositeur François Dubé1.

Réjean Sirois, directeur de l’éducation au CECCE, dit de l’ouverture de cette école qu’elle illustre « qu’une communauté francophone vibrante et solide, est présente dans ce secteur d’Orléans et qu’elle ne fait que grandir ».

En moins de 20 ans, le nombre d’écoles françaises a explosé à Ottawa, reflet de la croissance de la population. Au Conseil des écoles publiques de l’Est de l’Ontario, sept autres écoles élémentaires et une école secondaire ont vu le jour sur le territoire de la ville d’Ottawa depuis le début des années 2000. Elles desservent Orléans à l’est, mais aussi Kanata à l’ouest et la partie sud d’Ottawa, qui accueille de plus en plus de francophones. Pour ne nommer que celle-là, l’école élémentaire publique Michaëlle-Jean comptait déjà 270 élèves de la maternelle à la 8^e année à son ouverture en 2006 à Barrhaven. En moins de dix ans, les effectifs ont triplé, ce qui a exigé la construction d’un ajout modulaire de 14 salles de classe.

Or, la croissance se poursuit, tant au secteur public que catholique. Le Conseil des écoles catholiques du Centre-Est a accueilli 774 élèves de plus à l’automne 2016 qu’à l’automne 2015, de quoi remplir deux nouvelles écoles élémentaires.