Dans le seul secteur de l’éducation, on compte une quinzaine d’organismes francophones à vocation provinciale. Ils sont presque tous nés à Ottawa, où ils ont établi leur siège social. Le dernier à avoir vu le jour, le Regroupement ethnoculturel des parents francophones de l’Ontario, est issu de la résistance de certains parents à la fermeture de l’École Franco-Nations, à la fin des années 1990. Logée dans un édifice vieillissant de l’ouest d’Ottawa, cette école de quartier accueille de nombreux élèves d’origine haïtienne, congolaise et somalienne. Le transfert des enfants vers l’École Charlotte-Lemieux, située de l’autre côté de l’autoroute 417, aura bel et bien lieu en 2001, comme prévu. Mais l’organisme restera pour outiller les parents issus des communautés culturelles dans leurs rôles familiaux, scolaires et sociaux.
